Publié le 04.06.2025

Nomination de 6 recteurs délégués pour l’enseignement supérieur, la recherche et l’innovation

En Conseil des ministres du 4 juin 2025, six recteurs délégués pour l’enseignement supérieur, la recherche et l’innovation ont été nommés.

Communiqué de presse

À la suite de la nomination de Gabriele Fioni, recteur délégué pour l’enseignement supérieur, la recherche et l’innovation (ESRI) en Auvergne-Rhône-Alpes, comme recteur de la Guadeloupe :

  • Claudio Galderisi, recteur délégué ESRI en Nouvelle-Aquitaine, est nommé recteur délégué ESRI en Grand-Est, en remplacement de Véronique Perdereau ;
  • Emmanuel Roux, recteur délégué ESRI en Provence-Alpes-Côte d’Azur, est nommé recteur délégué ESRI en Nouvelle-Aquitaine ;
  • Khaled Bouabdallah, recteur délégué ESRI en Occitanie, est nommé recteur délégué ESRI en Provence-Alpes-Côte d’Azur ;
  • Véronique Dominguez-Guillaume, professeur des universités, est nommée rectrice déléguée ESRI en Occitanie ;
  • Michelle Bubenicek, directrice de l’École nationale des chartes - PSL, est nommée rectrice déléguée ESRI en Hauts-de-France, en remplacement de Thierry Paul ;
  • Mohammed Benlahsen, ancien président de l’université de Picardie Jules Verne, est nommé recteur délégué ESRI en Auvergne-Rhône-Alpes.

Philippe Baptiste, ministre chargé de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, tient à remercier Thierry Paul, Véronique Perdereau et Gabriele Fioni d’avoir porté la politique d’enseignement supérieur et de recherche dans leurs régions académiques au cours des dernières années. Il réaffirme sa confiance en Emmanuel Roux, Claudio Galderisi et Khaled Bouabdallah dans leurs nouvelles fonctions, et souhaite la bienvenue aux nouveaux recteurs délégués pour l’ESRI
Sous l’autorité des recteurs de région académiques, les recteurs délégués pour l’ESRI sont chargés de déployer et impulser dans les territoires la politique en matière d’Enseignement supérieur et de recherche. Interlocuteurs privilégiés des universités, des écoles, des CROUS et des organismes de recherche sur le territoire, ils assurent également le lien avec les collectivités territoriales et le monde économique dans les domaines relatifs à l’enseignement supérieur et la recherche.

Philippe Baptiste, ministre chargé de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, a mis au cœur de sa feuille de route la territorialisation et la déconcentration de l’action du ministère. Si elles ont un rayonnement national voire international, les universités n’en sont pas moins fortement ancrées dans leur territoire. L’ensemble des établissements sont concernés par cette approche, y compris l’enseignement supérieur privé dont la régulation portée par le ministère doit permettre de mieux répondre aux attentes des jeunes et de leurs familles ainsi qu’aux besoins des territoires.

Ces orientations se traduiront notamment dans la transformation profonde du mode de contractualisation entre l’État et les universités. La réforme des contrats d’objectifs, de moyens et de performance (COMP) annoncée par le ministre le 8 avril marque une nouvelle étape dans la relation entre l’État et les établissements d’enseignement supérieur, visant à renforcer leur autonomie et à adapter davantage ce dispositif aux réalités locales. Ces nouveaux COMP, fusionnés avec les contrats pluriannuels d’établissement, porteront désormais sur 100 % des missions et de la subvention pour charge de service public des universités. Les partenaires locaux, à commencer par les collectivités locales concernées, mais également les acteurs économiques, seront dorénavant associés à la discussion stratégique. Comme l’a annoncé Philippe Baptiste, ces nouveaux COMP seront mis en place dans un premier temps dans les 10 universités des régions Nouvelle Aquitaine et PACA.

Pour conjuguer vision au plus près de la réalité des territoires et prise en compte des priorités nationale, ces nouveaux contrats, conclus pour une durée de 5 années, seront négociés par les rectorats de région académique et non plus par l’administration centrale du ministère, marquant ainsi une étape décisive dans la déconcentration de l’action du ministère dont les recteurs délégués à l’ESRI sont donc des acteurs essentiels. 

Rapprocher l’offre et la carte de formation des besoins des bassins d’emplois et de ses habitants, mieux structurer le dialogue avec les collectivités territoriales et le monde économique constituent des objectifs prioritaires pour mon ministère. Je réaffirme ma confiance dans les recteurs délégués pour l’ESRI pour mettre en œuvre cette feuille de route en lien étroit avec les universités et tous les acteurs de l’ESR.

Philippe Baptiste, ministre chargé de l’Enseignement supérieur et de la Recherche

Contact

Service presse du cabinet du ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche

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